LE CHIEN, LE GÉNÉRAL ET LES OISEAUX

LE CHIEN, LE GÉNÉRAL ET LES OISEAUX
MERCREDI 25 MARS À 9H30 ET SAMEDI 28 MARS À 9H30

Réalisation : Francis Nielsen
Scénario : Francis Nielsen, Tonino Guerra
D’après : Le chien le général et les oiseaux de Sergueï Barkhin et Tonino Guerra
Distribution : Philippe Noiret, Michel Elias, François Jérosme
(France – Italie – 2002 – 1h15)

Un jeune général russe a sacrifié les oiseaux pour brûler Moscou et sauver son pays envahi par Napoléon. Désormais à la retraite, il ne trouve pas le repos, hanté par le souvenir des oiseaux en flammes et attaqué chaque jour par tous les volatiles de Saint-Petersbourg.
Heureusement, le hasard met sur sa route un chien extraordinaire qui va transformer ses cauchemars en rêves magiques, plein d’humour et de poésie. Il l’adopte et le nomme Bonaparte en souvenir de son vieil ennemi. Ensemble, ils vont mener une bataille orginale mais délicate. En effet, un jour, tous les chiens de la ville quittent leurs maîtres pour se rassembler sur la rivière gelée en signe de protestation et pour obtenir la libération de tous les oiseaux en cage. Mais le printemps approche, la couche de glace menace de rompre et les chiens risquent de se noyer. C’est au général de venir à leur secours…

« Adaptation d’une fable écrite par Tonino Guerra et illustrée par Sergueï Barkhin, Le Chien, le général et les oiseaux est une petite merveille du cinéma d’animation, originale à bien des égards. L’histoire, narrée par Philippe Noiret, est celle d’un héros fictif peu banal, dont « aucun livre d’histoire ne parle » et qui, pourtant, a mis en échec l’armée napoléonienne, devenant dès lors un héros en Russie ! Ce général inconnu au bataillon est un personnage atypique, lunettes rondes en équilibre sur le bout du nez, ample moustache blanche, bicorne sur la tête et parapluie noir à la main. Héros discret, il est hanté par le souvenir d’un fait d’arme qui a fait sa gloire, mais qui lui a aussi laissé d’infinis remords vis-à-vis des oiseaux qu’il a sacrifiés. Le film traite avec délicatesse du thème de la vieillesse et de la mélancolie, sans se départir d’un humour parfois absurde. Le tempo s’accorde à celui de son personnage principal, pour qui les jours s’égrènent au rythme de ses promenades dans les rues de Saint Pétersbourg. Lorsqu’il s’attache à un chien qu’il prénomme malicieusement Bonaparte « en souvenir du bon temps », le général – et le film ! – conquièrent un peu de gaieté et de folie. Les séquences de rêves deviennent surréalistes, se mêlent peu à peu à la réalité. On y croise le chien Bonaparte jouant aux échecs en fumant la pipe, ou s’envolant dans le ciel avec le général… »

Laura Le Gall – Benshi (2018)

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