RAYURES

RayuresRAYURES
(France – 2015 – 2min – Couleur)
de Didier Philippe d’après J.L.Borges, Aleph (recueil).

Un homme, ancien prêtre maya, a été emprisonné. La cellule voisine de la sienne est occupée par un tigre. L’homme cherche la formule magique qui lui permettra de briser les murs de la prison…

Ce film fait partie du programme 2 du concours de courts-métrages 2017.

Critiques des étudiants du Lycée Rabelais de Fontenay-le-Comte:

Le court métrage parle d’une nouvelle de Borges qui a pour titre l’écriture de dieux et que les rayures d’un tigre peuvent sans doute contenir un message de dieux. C’est un concept de court métrage original fait avec de l’encre japonaise, il dessine de façon calligraphique, on peut voir la douceur et la délicatesse qu’il met à faire les rayures et les traits dans ses dessins, les expressions des personnages sont perfectionnistes, ils ne sont pas très détaillés mais cela suffit pour que l’on comprenne l’émotion ressentie à ce moment-là pour le personnage. La voix off attire notre écoute et nous fait plonger au cœur de l’histoire, sa voix est claire et précise avec le juste ton. Au début de l’histoire nous pouvons apercevoir un homme derrière les barreaux, c’est un prêtre Maya qui a été jeté en prison par les conquistadores espagnol. Il est habillé comme tous les prisonniers un pull avec des rayures. Depuis sa cellule, il a vu sur un tigre avec des rayures très prononcées, a un moment il se pose la question et il dessine un code barre et quand le code barre est placé sous le tigre papier la camera reste sur l’animal et fait un zoom très lent, cela nous intrigue et nous fait penser que le code barre pourrait bien remplacer les rayures du tigre et y faire passer un message, plusieurs scènes du court métrage ont différents angles de vue ce qui nous permet de voir les différents détails des scènes. Le montage de ce court métrage est dynamique; on est directement plongé au cœur de l’histoire. Les dessins sont sur une feuille blanche, les personnages sont centrés et sur les différents plans on peut apercevoir le bureau qui est marron foncés ce qui plonge notre regard encore plus sur la feuille blanche car c’est la seule couleur « vive » du plan. C’est un court métrage qui a plein de choses cachées avec plein de manières de dessins différents dans un thème assez orignal. (Elodie Duval, élève au Lycée Rabelais de Fontenay-le-Comte)

Ce court métrage ayant comme support la nouvelle, intitulée « L’écriture du dieu» de Jorge Luis BORGES, est réalisé par Didier PHILIPPE, avec des dessins parfaitement réalisés composés principalement de rayures comme l’intitulé du titre. La voix off est une voix d’un homme qui s’exprime très clairement et raconte l’histoire du personnage comme si on y était. Chaque dessin réalisé et choisi par le réalisateur est fait pour qu’il y est des rayures. Ce qui est intéressant c’est qu’on voit la main d’une personne, sûrement la main de la voix off, en train de faire ces fameuses rayures sur les dessins tout en racontant l’histoire du personnage et du tigre. On porte beaucoup notre intention sur l’histoire du tigre et de ses rayures. Ce qui est aussi captivant c’est qu’ils font un rapprochement entre un code barre et l’animal, car, selon l’histoire, les rayures des tigres veulent dire quelque chose. Cette théorie nous intrigue, on a envie d’en savoir plus sur cette histoire légendaire. Ce court métrage est original, car quand on le regarde, les traits que la personne fait sont en direct, les dessins sont en noir et blanc et la voix off accompagne bien ces illustrations. La réalisation est formidable, la caméra est bien centrée sur les illustrations et les gestes réalisés. Je trouve que le réalisateur a bien choisi sa nouvelle car l’histoire est très plaisante car, il commence par présenter le personnage puis l’animal et son histoire. La persévérance du personnage à vouloir connaitre la définition des rayures du tigre est captivante, car après des efforts il a enfin réussi. Le narrateur pense qu’il y a un message dans un code barre comme sur les rayures du tigre mais qu’il faut être un bon lecteur pour parvenir à le décrire. Peut-être que cela est vrai. J’ai vraiment beaucoup aimé ce court métrage. (Oréline Efferma, élève au Lycée Rabelais de Fontenay-le-Comte)

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