JOUJOU

JoujouJOUJOU
(France -2016 – 14min43 – Couleur)
de Charline Bourgeois-Taquet d’après Marivaux, La Fausse suivante.

Pauline prépare un court-métrage. Elle a décide d’écrire un film à la manière d’On connaît la chanson, mais avec des morceaux de pièces de théâtre à la place des chansons. Sauf que voilà, Pauline ne s’intéresse qu’à une seule pièce: La Fausse Suivante de Marivaux. Balthazar, avec qui elle travaille, ne sait plus quoi faire pour la recadrer. Surtout que Pauline, perturbée par Marivaux et ses travestissements, commence à ne plus très bien savoir qui elle est.

Ce film fait partie du programme 2 du concours de courts-métrages 2017.

Critiques des étudiants du Lycée Rabelais de Fontenay-le-Comte:

Le film met très bien en scène l’acceptation de soi et le regard de l’autre, à l’aide d’une œuvre de Marivaux, La Fausse suivante. Dans l’œuvre de Marivaux c’est une femme qui se fait passer pour un homme et qui va finalement tomber amoureuse d’une femme. La jeune fille qui va interpréter cette femme se faisant passer pour un cavalier, va rapidement prendre goût au rôle d’homme et se sentira de plus en plus à l’aise dans ce rôle. Le garçon qui va filmer les répétitions de la mise en scène de la pièce de cette jeune fille et de son frère va lui ouvrir les yeux par sa façon d’être, il est efféminé donc pour elle il est homosexuel, ce qui va lui permettre d’aborder le sujet de l’homosexualité avec son frère. Ce troisième personnage, va être le joker si l’on peut dire, de cette jeune fille. Le reproche que l’on peut faire à ce film c’est qu’il nous laisse perplexe à la fin, puisque l’on ne sait pas si le personnage féminin qui se cherchait dans sa sexualité aura trouvé des réponses à ses interrogations. Il laisse  notre imagination trouver la fin de l’histoire. (Marie Poinard, élève au Lycée Rabelais de Fontenay-le-Comte)

J’ai vraiment adoré le court métrage Joujou de Charline Bourgeois Tacquet, d’après le texte de Marivaux : La Fausse suivante car le texte de Marivaux était vraiment présent dans la mise en scène ce qui rendait la pièce comme un fil conducteur tout au long du court métrage puis ce texte qui est assez classique et le jeu des acteurs qui était parfait donnait une forme de décalage, entre une femme parisienne engagée par les répétitions du texte de Marivaux et un homme nommé Balthazar perdu et complètement dérouté par l’énergie de Pauline (la jeune femme). J’ai aimé la présentation des personnages avec un son faisant allusion à l’époque classique de Marivaux. C’est aussi un court métrage qui traite tout en délicatesse le thème de l’homosexualité. Très belle réalisation! (Léa Roussillon, élève au Lycée Rabelais de Fontenay-le-Comte)

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