BLADE RUNNER
Ven 18 mars à minuit
de Ridley Scott
(États-Unis – 1982 – 1h57 – Couleur – VOSTF)
Scénario: David Webb Peoples et Hampton Fancher, d’après le roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? de Philip K. Dick
Avec: Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young
Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d’hommes et de femmes partent à la conquête de l’espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d’esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l’être humain. Los Angeles, 2019. Après avoir massacré un équipage et pris le contrôle d’un vaisseau, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont désormais déclarés « hors la loi ». Quatre d’entre eux parviennent cependant à s’échapper et à s’introduire dans Los Angeles. Un agent d’une unité spéciale, un blade-runner, est chargé de les éliminer. Selon la terminologie officielle, on ne parle pas d’exécution, mais de retrait…
Si Blade runner bouleverse autant notre âme, il ne cesse d’épater nos sens. Esthétisant jusqu’à l’excès, chaque plan recèle d’infinies subtilités : de la lumière totalement fascinante de Jordan Cronenweth aux décors époustouflants en passant par la somptueuse musique de Vangelis, tout est mis en oeuvre pour faire de ce spectacle un festin des sens. On aura rarement vu de plans aussi beaux, s’apparentant aux plus merveilleuses séquences de 2001, l’odyssée de l’espace de Kubrick, mais également aux fastes visuels d’un Fellini ou d’un Wojciech Has – le décor de l’appartement de J.F. Sebastian évoque d’ailleurs de manière troublante l’oeuvre de ce visionnaire polonais des années 60-70.
Extrait de la critique de Virgile Dumez in aVoir-aLire.com